11 avril 2005
De retour des Enfers
Le
week-end dernier, j'ai fait une petite balade aux Enfers. Il m'avait
suffit pour cela de 10 minutes de train, afin de me rendre dans la
ville balnéaire de Beppu, connue pour ses
sources volcaniques d'eau brûlante surnommées ainsi par les habitants
de la région. Elles ont toutes leurs particularités : couleur bleu lagon ou rouge sang, jeyser, vapeurs de souffre ou de silicium... Je vous laisse constater par vous-mêmes.
Mais quel rapport avec la cuisine, me direz-vous ? J'y arrive, n'ayez crainte... Car les Enfers ne servent pas seulement à s'en mettre plein les mirettes. Les habitants de la région, trop contents de pouvoir utiliser gratuitement l'énergie du sol, s'en servent depuis toujours pour faire cuire certains aliments.
Ainsi, on y fait bouillir des oeufs, on y cuit à la vapeur des gâteaux éponges et des flans aux oeufs et au lait, ou encore des épis de maïs et des patates douces. Imaginez, d'immenses bains de vapeur à 98° qui permettent à notre imagination de se laisser aller à toutes les dérives ! J'aurais dû apporter mon pain et le faire cuire là au-dessus dans un petit panier attaché à une canne à pêche... ça au moins ça n'aurait pas manqué d'originalité !
Comme il faisait trop chaud hier pour ramener des petits flans (plus de 25°, pour ma part j'aimerais bien savoir où est passé le printemps, ma bonne dame, y'a vraiment plus de saison !), je me suis rabattue sur des manju. Ce sont des petits gâteaux un peu genre éponge, très courants dans l'espace culinaire japonais, et ceux-là étaient spéciaux car ils étaient vendus par huit, chacun symbolisant une des sources d'eau chaude de Beppu (même s'ils n'ont pas été cuits dans la vapeur des Enfers).
Tout comme les sources, chaque petit manju a sa personnalité propre : au thé vert (macha), au sarrasin (soba), au citron vert local (kabosu), au sésame noir (goma)... Ils sont vraiment délicieux.
Décidément, je crois que je devrais descendre aux Enfers plus souvent !
Mais quel rapport avec la cuisine, me direz-vous ? J'y arrive, n'ayez crainte... Car les Enfers ne servent pas seulement à s'en mettre plein les mirettes. Les habitants de la région, trop contents de pouvoir utiliser gratuitement l'énergie du sol, s'en servent depuis toujours pour faire cuire certains aliments.
Ainsi, on y fait bouillir des oeufs, on y cuit à la vapeur des gâteaux éponges et des flans aux oeufs et au lait, ou encore des épis de maïs et des patates douces. Imaginez, d'immenses bains de vapeur à 98° qui permettent à notre imagination de se laisser aller à toutes les dérives ! J'aurais dû apporter mon pain et le faire cuire là au-dessus dans un petit panier attaché à une canne à pêche... ça au moins ça n'aurait pas manqué d'originalité !
Comme il faisait trop chaud hier pour ramener des petits flans (plus de 25°, pour ma part j'aimerais bien savoir où est passé le printemps, ma bonne dame, y'a vraiment plus de saison !), je me suis rabattue sur des manju. Ce sont des petits gâteaux un peu genre éponge, très courants dans l'espace culinaire japonais, et ceux-là étaient spéciaux car ils étaient vendus par huit, chacun symbolisant une des sources d'eau chaude de Beppu (même s'ils n'ont pas été cuits dans la vapeur des Enfers).
Tout comme les sources, chaque petit manju a sa personnalité propre : au thé vert (macha), au sarrasin (soba), au citron vert local (kabosu), au sésame noir (goma)... Ils sont vraiment délicieux.
Décidément, je crois que je devrais descendre aux Enfers plus souvent !
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