5 juillet 2005
Sastumaimo cake : la recette !
Motivée
par nombre d'entre vous qui voulaient connaître la recette du satsumaimo no yakimochi qui orne mon bandeau d'accueil, j'ai fait
quelques recherches qui ont finalement abouti, car j'ai trouvé ça :
Une
recette de gâteau à la patate douce à la poèle dont la photo m'évoquait
très fortement celui de mon bandeau d'accueil. La liste des ingrédients
paraissait conforme elle aussi : patate douce, beurre, sucre, oeufs et
vanille. Finalement, le problème principal de cette recette c'est
qu'elle n'indiquait aucune quantité ! Seul le pluriel utilisés pour les
oeufs me mettait un peu sur la voie... Tant pis, il allait falloir
faire au pif ! Qu'est-ce que je ne ferais pas pour vous !!
Tout d'abord, la matière première : une patate douce japonaise, dite satsuma imo. Une seule a suffit, elle était énorme !
Tout d'abord, la matière première : une patate douce japonaise, dite satsuma imo. Une seule a suffit, elle était énorme !
Je
la coupe en morceaux (pas facile) pendant que l'eau chauffe dans une
casserole, puis j'y plonge les morceaux de patate pour une bonne
vingtaine de minutes (ou un peu plus). Il faut qu'ils soient bien
tendres, sinon bonjour les soucis de digestion !
Une fois sortie de l'eau, madame patate en morceaux est très facile à peler et à écraser à la fourchette.
Ensuite, je fais comme la recette me dit : un bon morceau de beurre dans la poèle et on écrase la purée de patate dedans. On ajoute le sucre (pas des masses, je me souviens que le gâteau que je tentais d'imiter était peu sucré), et on écrabouille jusqu'à ce que le tout soit bien mélangé. Là, la recette ne le disait pas, mais j'ai ajouté du lait ! C'est pas ma faute, j'ai du mal à imaginer la purée de patate sans lait... et puis j'avais un fond de bouteille à finir. Va pour un peu de lait. Dans un bol, je bats 2 oeufs, j'ajoute de l'essence de vanille et j'incorpore tout ça à ma purée, toujours sur feu doux. Ça commence à avoir une consistance, mais vue la quantité gargantuesque de purée je ne risque pas d'arriver à en faire des galettes bien dorées à la poèle, sous peine de réchauffer l'appartement pendant 3 ou 4 heures. Je décide donc de ressortir ma technique sauveuse des jours de tests culinaires bizarres : on fourre tout dans le rice cooker, on met sur "on" et on voit ce que ça donne ! Variante pour ceux qui n'ont pas de rice cooker : au four, ça marche aussi bien voire mieux.
Résultat au bout de 45 minutes :
Une fois sortie de l'eau, madame patate en morceaux est très facile à peler et à écraser à la fourchette.
Ensuite, je fais comme la recette me dit : un bon morceau de beurre dans la poèle et on écrase la purée de patate dedans. On ajoute le sucre (pas des masses, je me souviens que le gâteau que je tentais d'imiter était peu sucré), et on écrabouille jusqu'à ce que le tout soit bien mélangé. Là, la recette ne le disait pas, mais j'ai ajouté du lait ! C'est pas ma faute, j'ai du mal à imaginer la purée de patate sans lait... et puis j'avais un fond de bouteille à finir. Va pour un peu de lait. Dans un bol, je bats 2 oeufs, j'ajoute de l'essence de vanille et j'incorpore tout ça à ma purée, toujours sur feu doux. Ça commence à avoir une consistance, mais vue la quantité gargantuesque de purée je ne risque pas d'arriver à en faire des galettes bien dorées à la poèle, sous peine de réchauffer l'appartement pendant 3 ou 4 heures. Je décide donc de ressortir ma technique sauveuse des jours de tests culinaires bizarres : on fourre tout dans le rice cooker, on met sur "on" et on voit ce que ça donne ! Variante pour ceux qui n'ont pas de rice cooker : au four, ça marche aussi bien voire mieux.
Résultat au bout de 45 minutes :
C'est
gagné ! Bien sûr, il y en a beaucoup trop (j'aurais dû le cuire en deux
fois), mais au moins c'est cuit, bien doré, et je retrouve exactement
la même couleur et la même consistance que pour le gâteau que je tente
d'imiter.
Coupons pour voir...
Coupons pour voir...
A
la découpe, je le trouve bien joli mon gâteau patate. Ça fait des
petites boules qui roulent de partout, mais l'intérieur est homogène et
surtout ça sent bon la patate douce à la vanille.
Allez, une p'tite part pour voir...
Allez, une p'tite part pour voir...
Y'a
pas à dire... c'est bon ! Le goût est un peu différent de celui du
yakimochi, mais je viens de me souvenir que dans celui-ci ils avaient
aussi mis de la farine. Le mien est plus fondant, mais tout aussi
étouffe chrétien. On sent bien le goût des oeufs et de la vanille, mais
la patate douce est bien présente et lui donne sa consistance
inimitable.
Bref, je suis pas mécontente de cette expérience. Désolée de ne pas vous donner de proportions plus précises... mais vous devrez faire comme moi, un peu au pif, et vous verrez, ça marche ! Par contre, je vous conseille de ne pas prendre une patate aussi énorme, ou alors de diviser la purée par deux pour la cuire, afin d'obtenir un gâteau plus fin et mieux doré des deux côtés. Voire d'utiliser des petits moules si vous voulez en faire des galettes. Maintenant, à vous de jouer !
Bref, je suis pas mécontente de cette expérience. Désolée de ne pas vous donner de proportions plus précises... mais vous devrez faire comme moi, un peu au pif, et vous verrez, ça marche ! Par contre, je vous conseille de ne pas prendre une patate aussi énorme, ou alors de diviser la purée par deux pour la cuire, afin d'obtenir un gâteau plus fin et mieux doré des deux côtés. Voire d'utiliser des petits moules si vous voulez en faire des galettes. Maintenant, à vous de jouer !
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