5 mai 2005
O matsuri
Les
3 et 4 mai, tous les ans, à l'occasion de la Golden Week (suite de
jours fériés au Japon) a lieu à Fukuoka le festival Dontaku, ou Dontaku matsuri.
Le mot "dontaku" viendrait du hollandais "zontag", signifiant jour férié (les Japonais aiment importer des mots étrangers, et spécialement depuis la Hollande ou le Portugal, leurs grands amis depuis toujours). Quant au mot "matsuri", il signifie "festival" ou encore "carnaval", au sens 100% japonais du terme. Lors du matsuri, tout est permis : manger à volonté, danser jusqu'au matin, jouer comme des enfants, et chanter des chansons paillardes. C'est le moment ou jamais, pour les Japonais bien souvent opressés par leurs nombreuses obligations, de laisser ses inhibitions et ses devoirs au placard, pour enfin, se laisser aller.
Chaque matsuri a un thème, et celui du Dontaku c'est le carnaval populaire. N'importe qui est libre de participer en se déguisant ou en montrant ses talents. Cette année encore à Fukuoka, plus de 2 millions de visiteurs se pressaient dans les échoppes et dans les tribunes du défilé où plus de 20 000 personnes dansaient et chantaient. Le mot est faible, c'était énorme !
Et c'était en outre une excellente occasion pour moi de vous montrer les petits délices du matsuri.
Car un matsuri, c'est...


Beaucoup de couleurs, de danse, de costumes et d'enthousiasme...
Mais aussi, de quoi s'amuser en pêchant par exemple des petits poissons rouges et blancs ou encore des anguilles (grillées et dévorées sur place !).


Et surtout : à manger !
Les trottoirs de la ville étaient annexés sur des kilomètres et des kilomètres par les échoppes des marchands ambulants qui vendaient leurs douceurs sucrées ou salées (ou les deux, bien souvent).


Ikayaki : poulpe grillé avec une sauce sucrée salée. A manger à l'aide du bâtonnet (pas facile !).


Takoyaki : pieuvre grillée puis cuite dans une sorte de pâte à crêpe (qui contient du dashi, du bouillon d'algues). Recouvertes de mayonnaise, de sauce à base de ketchup et de sauce d'huites et de flocons de bonite séchés, ces boulettes ne sont pas vraiment un en-cas diététique, mais qu'est-ce que c'est bon !


Pommes d'amour Hello Kitty et yakimochi, les fameux gâteaux de riz grillés, fourrés au "anko", purée de haricots rouges sucrée.


Taiyaki : gauffre en forme de petit poisson fourrée, selon vos désirs, à la pâte de haricots rouges ou blancs sucrée, à la crème Custard, à la tomate façon pizza, au curry, ou que sais-je encore...
Et jagabata, les patates cuites avec leur peau et mangées au beurre, tout simplement... Ou avec la mayonnaise, décidément la chouchou des japonais.


Jusqu'à la nuit tombée, nous nous sommes laissés charmer par l'atmosphère enivrante du matsuri, pour rentrer avec des couleurs plein la tête (et le ventre bien plein !).
Le mot "dontaku" viendrait du hollandais "zontag", signifiant jour férié (les Japonais aiment importer des mots étrangers, et spécialement depuis la Hollande ou le Portugal, leurs grands amis depuis toujours). Quant au mot "matsuri", il signifie "festival" ou encore "carnaval", au sens 100% japonais du terme. Lors du matsuri, tout est permis : manger à volonté, danser jusqu'au matin, jouer comme des enfants, et chanter des chansons paillardes. C'est le moment ou jamais, pour les Japonais bien souvent opressés par leurs nombreuses obligations, de laisser ses inhibitions et ses devoirs au placard, pour enfin, se laisser aller.
Chaque matsuri a un thème, et celui du Dontaku c'est le carnaval populaire. N'importe qui est libre de participer en se déguisant ou en montrant ses talents. Cette année encore à Fukuoka, plus de 2 millions de visiteurs se pressaient dans les échoppes et dans les tribunes du défilé où plus de 20 000 personnes dansaient et chantaient. Le mot est faible, c'était énorme !
Et c'était en outre une excellente occasion pour moi de vous montrer les petits délices du matsuri.
Car un matsuri, c'est...
Beaucoup de couleurs, de danse, de costumes et d'enthousiasme...
Mais aussi, de quoi s'amuser en pêchant par exemple des petits poissons rouges et blancs ou encore des anguilles (grillées et dévorées sur place !).
Et surtout : à manger !
Les trottoirs de la ville étaient annexés sur des kilomètres et des kilomètres par les échoppes des marchands ambulants qui vendaient leurs douceurs sucrées ou salées (ou les deux, bien souvent).
Ikayaki : poulpe grillé avec une sauce sucrée salée. A manger à l'aide du bâtonnet (pas facile !).
Takoyaki : pieuvre grillée puis cuite dans une sorte de pâte à crêpe (qui contient du dashi, du bouillon d'algues). Recouvertes de mayonnaise, de sauce à base de ketchup et de sauce d'huites et de flocons de bonite séchés, ces boulettes ne sont pas vraiment un en-cas diététique, mais qu'est-ce que c'est bon !
Pommes d'amour Hello Kitty et yakimochi, les fameux gâteaux de riz grillés, fourrés au "anko", purée de haricots rouges sucrée.
Taiyaki : gauffre en forme de petit poisson fourrée, selon vos désirs, à la pâte de haricots rouges ou blancs sucrée, à la crème Custard, à la tomate façon pizza, au curry, ou que sais-je encore...
Et jagabata, les patates cuites avec leur peau et mangées au beurre, tout simplement... Ou avec la mayonnaise, décidément la chouchou des japonais.
Jusqu'à la nuit tombée, nous nous sommes laissés charmer par l'atmosphère enivrante du matsuri, pour rentrer avec des couleurs plein la tête (et le ventre bien plein !).
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